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Jyoti (Josiane Sarrazin-Thiervoz)

mardi 4 octobre 2016, par josiane

J’ai découvert avec émerveillement la danse indienne Bharata-Natyam en 1978, à Paris, par un spectacle de Malavika et Shakuntala, « l’Offrande », sur des poèmes de Tagore : beauté plastique, perfection de la gestuelle, émotion et poésie, un enchantement renouvelé plusieurs soirs. Peu après, la danseuse indienne M.K. Saroja me bouleversa par son charisme particulier, sa capacité de métamorphose et d’expression de la dimension sacrée de la danse.

J’ai alors commencé l’étude du Bharata-Natyam au centre Mandapa, un peu par hasard, ignorant l’existence des autres styles. Ce qui m’attirait : la discipline, l’ancrage au sol, la précision du geste. J’avais du abandonner l’étude de la danse classique commencée très tôt, pour des raisons familiales. Je retrouvais une discipline classique qui pouvait m’aider, pensais-je, à améliorer ma pratique du piano, devenue centrale, en m’apportant plus de poids, de concentration et de calme car une émotivité excessive gâchait mon travail. Je ne me doutais pas que l’Inde et sa danse allaient révolutionner ma vie.

Je suis partie en Inde pour la première fois en 1980, pour honorer un contrat à l’école française de New Delhi comme professeur de Lettres classiques. J’y ai retrouvé Guru M.K. Saroja qui est devenue mon maître.

C’était désormais elle qui m’inspirait, indépendamment d’une technique quelconque. J’ai bénéficié pendant un an de l’enseignement traditionnel quotidien de maître à disciple. J’ai découvert l’Inde à travers elle et son entourage. L’enseignement débordait largement le cadre de la danse. D’elle, j’ai reçu le nom de Jyoti : lumière, la lumière qui habite le cœur de tous les êtres. Je l’ai suivie à Paris, à Madras, jusqu’en 1988 lors de séjours à peu près annuels. La danse était devenue ma discipline quotidienne, avec l’aide précieuse de Malavika et Vidya, pendant les périodes parisiennes. Saroja a été à l’origine de ma découverte du yoga qu’elle considérait comme essentiel. J’ai pratiqué en Inde quelques semaines avec un professeur de l’école de Sri Iyengar, mais ma rencontre en France du yogi Babacar Khane en 1982 a été décisive et le yoga habite désormais mon quotidien.

Depuis 1991, je poursuis l’étude de la danse à Pune (Maharastra), par des séjours réguliers sous la direction de Guru Sucheta Bhide-Chapekar, l’une des danseuses les plus reconnues de sa génération. Elle a en commun avec Guru M.K. Saroja un très grand pouvoir d’expression et la capacité de faire vivre le sacré. Avec elle, j’ai découvert la danse musique, le danseur vécu comme un instrument de l’orchestre dans un dialogue permanent avec les musiciens. La compréhension de la musique ouvre la porte à l’invention, à des chorégraphies personnelles. Que l’élève fasse de la danse son propre langage est le but de Sucheta. Elle-même a crée un nouveau style, mariant la danse du sud à la musique dite hindoustani : Nritya Ganga, très souple, lyrique et musical. De nombreuses compositions m’en ont été transmises.

J’ai enseigné le yoga et la danse à Grenoble pendant vingt ans, donné de nombreux récitals, duos, animations et conférences démonstrations dans cette ville et ailleurs, en France et à l’étranger, jusqu’en 2014. En septembre 2014, mon mari et moi sommes venus nous installer en pleine nature dans des propriétés familiales dans le sud de la Bourgogne, à Amanzé, petit village du Brionnais Charollais. Nous y avons fait construire une belle salle de pratique, dans les dépendances d’une maison traditionnelle qui peut aussi accueillir des stagiaires, et où je dispense des massages ayurvédiques. La salle se prête également à des concerts, spectacles ou conférences. Nous disposons également d’un petit atelier à Digoin, propice aux séances de massages, cours individuels ou petits groupes.

Outre les récitals traditionnels, voici quelques expériences inédites :
 En duo avec la danseuse de Kathak Noopur H. Torabi à Grenoble : théâtre Sainte Marie d’en Bas.
 En duo avec la danseuse de flamenco Carmen Rubio au Prisme de Seyssins et au Grand Angle de Voiron (Isère).
 Au théâtre Le Rialto à Casablanca, Maroc : Ballet d’Orient et d’ailleurs.
 En trio avec Carmen Rubio et Mélisdjane (danse orientale) : université de Grenoble.
 En duo avec Jyotika Rao ( Nritya ganga) Paris et Grenoble ( Festival de l’Inde 2008.)

Presse

 Participation aux rencontres internationales de yoga à Zinal ( Suisse)

— Participation au festival de danse Parikrama en automne 2013 à Pune (Inde)

Formations et diplômes

 Maîtrise et CAPES de Lettres Classiques.
 Stages internationaux de piano au Mozarteum de Salzburg et à Flaine Alpes dans la classe de René Gorget-Chemin et de Germaine Mounier, professeur au Conservatoire National de Paris.
 Elève de l’Ecole Normale de Musique de Paris dans la classe de Germaine Mounier.
 Diplôme de professeur de yoga : Institut International de yoga de Babacar Khane.
 Membre de l’UEYI (union des enseignants de yoga de l’Isère) et de la FIDHY
Documents joints

Dossier de presse (PDF - 1 Mo)

dossier de presse de Josiane Sarrazin